Le conservateur-restaurateur...

Une profession à part entière

Souvent confondu avec un métier d’artiste ou d’artisan d’art, le conservateur-restaurateur ne crée pas d’objets culturels nouveaux. Il a suivi une formation bien spécifique en conservation-restauration qui lui permet d’intervenir avec des traitements appropriés et un code de déontologie reconnu au niveau international.
Il s’agit de bien distinguer le simple bricolage et les « pratiques sauvages » des interventions professionnelles techniques et scientifiques de conservation-restauration. Seuls les spécialistes qualifiés sont alors en mesure d’apporter des conseils sérieux et de faire la différence entre conserver, restaurer, réparer ou rénover.

Les « missions » du conservateur-restaurateur
En étroite collaboration avec d’autres professionnels et scientifiques (historiens d’art, archéologues, architectes, chercheurs, microbiologistes, documentalistes, responsables de collections, …):

* il fait l’étude de l’œuvre, établit un constat d’état de conservation, puis un diagnostic ;
* il propose et met en œuvre un traitement adapté directement sur l’objet et/ou indirectement sur son environnement en concertation avec le propriétaire ou responsable de l’œuvre ;
* il conseille et assiste ;
* il rédige des rapports techniques en excluant toute appréciation sur la valeur marchande ;
* il réalise une documentation photographique sur l’état avant, pendant et après l’intervention ;
* il mène des recherches ;
* il contribue aux programmes d’éducation et d’enseignement ;
* il participe à des manifestations de communication, de sensibilisation et de valorisation.